Une autre passion
Ballet du Grand Théâtre de Genève
tarif réduit : 12 €
tarif solidaire : 6 € Théâtre Louis Guilloux 1H20
Avec 22 danseurs
Chorégraphie, scénographie, films : Pontus Lidberg
Musique : « La Passion selon Saint Matthieu » de Jean-Sébastien Bach
Lumières & scénographie : Carolyn Wong
Costumes : Reid & Harriet Design
Directeur de la photographie : Martin Nisser
Monteur : Lars Gustafson
Dramaturge & assistant chorégraphe : Adrian Silver
Pontus Lidberg a grandi à Stockholm où il effectue sa formation de danseur à l’école du Ballet royal. Il possède un Master of Fine Arts en Arts vivants (2014) de l’université de Göteborg. Chorégraphe, danseur et cinéaste, Pontus Lidberg s’est forgé une solide réputation d’artiste créatif et visionnaire unissant les domaines de la danse et du film. Il est avant tout connu pour son film de danse "The Rain" (2007) qui lui valut de nombreuses nominations internationales. À la scène, il crée plus de 40 chorégraphies pour des compagnies telles que le New York City Ballet, la Martha Graham Dance Company, Les Ballets de Monte-Carlo, le Semperoper Ballett Dresden, les ballets royaux de Suède et du Danemark, les ballets de Pékin, du Grand Théâtre de Genève, le Balletboyz et Morphoses, ainsi que pour sa propre compagnie, la Pontus Lidberg Dance. Il est nominé aux New York Dance and Performance Awards (Bessie Awards) catégorie « outstanding visual design » pour sa création du film et ballet "Labyrinth Within" en 2012, alors directeur artistique en résidence de "Morphoses"; ce film a aussi reçu, notamment, le prix «Best Picture» au Lincoln Center’s Dance on Camera Festival 2012.
Directeur général : Tobias Richter
Directeur du Ballet : Philippe Cohen
Avec le soutien de : Pro Helvetia
En écho
Le Ballet du Grand Théâtre de Genève s’est construit une réputation internationale, au fil de ses spectacles. Son répertoire et son image s’appuient sur deux idées que tout semble séparer : tradition et création. Tradition au sens où l’on revendique son appartenance à une histoire. Création au sens où l’on participe activement à l’écriture de l’histoire de demain. Ainsi, lorsque la danse et l’image vont à la rencontre d’une œuvre monumentale telle que « La Passion selon Saint Matthieu », cela ne peut que susciter curiosité́ et interrogation. L’aspiration vers l’absolu et le tumulte des sens qui se dégagent de cette masse sonore, sont incommensurables. Le cinéaste et chorégraphe suédois Pontus Lidberg s’est détaché́ de toute considération christique, même si certaines images fugitives sauraient rappeler la crucifixion ou la mise au tombeau. Il nous invite à pénétrer dans un univers où l’imaginaire, la sensibilité́ et l’émotivité́ sont largement sollicités. Tantôt classique, tantôt contemporaine et cependant sans césure, l’écriture fluide, poétique et sensible du chorégraphe privilégie la beauté de la ligne et nous offre une lecture limpide du drame fondateur de notre civilisation.