Tout est bien !
Cie Pré-O-Coupé
Une idée de : Nikolaus Holz
Mise en scène : Christian Lucas
Avec : Nikolaus, Noémie Armbruster, Julien Cramillet, Mathieu Hedan, Karim Malhas, Yannos Chassignol
Scénographie : Raymond Sarti, assisté de Jean-Baptiste Hardoin et Benjamin Fanni
Costumes : Fanny Mandonnet, assistée de Claire Joly
Musique : Olivier Manoury
Création lumière : Hervé Gary
Collaboratrice artistique : Bérangère Gros
Régie générale : Yannos Chassignol
Coordinateur technique : Baptiste Chapelot
Régisseur lumière et son : Olivier Gauducheau
Chargée de diffusion : Florence Bourgeon
Coproduction : Théâtre Firmin Gémier-La Piscine, pôle national des arts du cirque d’Antony et de Châtenay-Malabry ; Théâtre de Cusset, scène conventionnée cirque ; Label scène régionale d’Auvergne ; Parc de la Villette ; CREAC Pôle national cirque Méditerranée ; Marseille Provence 2013, Capitale Européenne de la Culture ; Cirque-Théâtre d'Elbeuf, pôle national des arts du cirque de Haute-Normandie ; Verrerie d'Alès en Cévennes, pôle national des arts du Cirque en Languedoc-Roussillon ; CIRCa, Auch, Gers, Midi-Pyrénées, pôle national des arts du cirque ; Centre de création artistique et technique Nil Obstrat, Saint-Ouen-L’Aumône.
En écho
Reflet d’un temps en crise, le chapiteau de Nikolaus est menacé. Il tient encore debout mais ses jours sont comptés. Voici donc le spectacle d’une fin d’un monde, avant que tout s’écroule. Jouée au trapèze ou sur une corde volante, en dansant ou en jonglant, cette féerie pour un désastre est interprétée par des acrobates de haut vol qui se jettent dans le vide comme s’ils n’avaient plus rien à perdre. Laissez-vous transporter par ce cirque de la dernière heure ! On en sort aussi secoués qu’heureux.
À l’intérieur du chapiteau, rien n’est stable mais le public s’y fait qui accompagne le désordre en se levant, en se rasseyant, en allant à gauche et à droite pour suivre le mouvement. « Être bancal, c’est être en vie », nous dit le clown Nikolaus. Cette phrase n’a rien d’une clownerie. Elle illustre ce que l’on voit : une métaphore d’un monde où plus rien ne marche. Le risque est de voir les choses s’effondrer. On se demande si le ciel ne va pas nous tomber sur la tête à cause de cette pluie d’acrobates qui défient les lois de la gravité et d’ailleurs du sérieux.