Le syndrome Ian
Christian Rizzo
tarif réduit : 9 €
tarif solidaire : 6 € Théâtre Louis Guilloux 1H00
Chorégraphie, scénographie, costumes, objets lumineux : Christian Rizzo
Avec : Miguel Garcia Llorens, Pep Garrigues, Kerem Gelebek, Julie Guibert, Hanna Hedman, Filipe Lourenço, Maya Masse, Antoine Roux-Briffaud, Vania Vaneau + un figurant
Création lumière : Caty Olive
Création musicale : Nicolas Devos et Pénélope Michel (Cercueil / Puce Moment)
Assistante artistique : Sophie Laly
Réalisation costumes : Laurence Alquier
Direction technique : Thierry Cabrera
Régie générale : Marc Coudrais
Régie de scène : Jean-Christophe Minart
Né en 1965 à Cannes, Christian Rizzo fait ses débuts artistiques à Toulouse où il monte un groupe de rock et crée une marque de vêtements, avant de se former aux arts plastiques à la villa Arson à Nice et de bifurquer vers la danse de façon inattendue. Dans les années 1990, il est interprète auprès de nombreux chorégraphes contemporains, signant aussi parfois des bandes sons ou la création des costumes. Ainsi, on a pu le voir chez Mathilde Monnier, Hervé Robbe, Mark Tompkins, Georges Appaix puis rejoindre d’autres démarches artistiques auprès de Vera Mantero, Catherine Contour, Emmanuelle Huynh, Rachid Ouramdane. En 1996, il fonde l’association fragile et présente performance, objets dansants et des pièces solos ou de groupes en alternance avec d’autres projets ou commandes pour l’opéra, la mode et les arts plastiques. Depuis, plus d’une trentaine de productions ont vu le jour, sans compter les activités pédagogiques. Christian Rizzo enseigne régulièrement dans des écoles d’art en France et à l’étranger, ainsi que dans des structures dédiées à la danse contemporaine. Au 1er janvier 2015, Christian Rizzo prend la direction du Centre chorégraphique national de Montpellier. Désormais intitulé ICI (Institut Chorégraphique International), le CCN propose une vision transversale de la création, de la formation, de l’éducation artistique et de l’ouverture aux publics. Prenant support sur les pratiques et les territoires, le projet est avant tout un espace prospectif qui prend à bras le corps, l’invitation d’artistes, l’écriture du geste chorégraphique et les manifestations de son partage.
En écho
Londres, 1979 : les clubs vibrent au son de la musique disco et le punk règne dans les rues lorsque débarque un son froid, métallique et épuré, porté par le ténébreux Ian Curtis du groupe Joy Division : le son cold-wave. Au même moment à Paris, le jeune Christian Rizzo profite des nuits parisiennes et des derniers feux du légendaire Palace qui lui ouvre les portes d’un monde de fête, de dancefloors, d’aubes grises et de désillusions. C’est de cette époque et de ces souvenirs qu’il a tiré ce troisième volet d’une trilogie consacrée aux danses populaires *, « le syndrome ian ». Cette pièce pour 9 danseurs amène sur le plateau un échantillon d’humanité, groupe de clubbers solitaires unis par la danse, qui évoluent sur une bande-son particulièrement réussie composée par le duo français Cercueil
*Le premier volet, « d’après une histoire vraie », s’articulait autour d’une danse collective masculine du folklore turc (déc. 2015) tandis que le deuxième volet, « ad noctum », (jan. 2018) s’inspirait du répertoire des danses de couple et de salon.