Et, dans le regard, la tristesse d’un paysage de nuit
Marguerite Duras
Lena Paugam
tarif réduit : 9 €
tarif solidaire : 6 € Forum 1h20 / à partir de 14 ans
Texte : Marguerite Duras
Mise en scène : Léna Paugam
Adaptation d’après Les Yeux bleus, cheveux noirs de Marguerite Duras
Adaptation théâtrale : Sigrid Carré-Lecoindre et Léna Paugam
Avec :
Sébastien Depommier
Fanny Sintès
Benjamin Wangermée
Travail chorégraphique réalisé en collaboration avec Thierry Thieu Niang
Scénographie : François Luberne et Léna Paugam
Lumière : Jennifer Montesantos
Composition musicale : Aurélien Dumont
Création sonore : Manuel Poletti
Ingénierie sonore : Sylvain Cadars
Son : Samuel Gutman
Plateau : François Luberne
Costumes : Valérie Montagu
Régie son : Marie Charles
Avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, Lena Paugam débute sa formation dans les Côtes d’Armor sous la direction de Jeanne François, puis à Paris, en Hypokhâgne et Khâgne au lycée Molière, avec Philippe Duclos et Yves Steinmetz et, enfin, au Conservatoire du XVe Arrondissement dans la classe de Liza Viet. Elle a, par ailleurs, obtenu une licence de Philosophie en 2007 et, en 2009, un Master de Recherche en Etudes Théâtrales qui lui a permis de porter son attention rigoureuse sur les dramaturgies contemporaines. Elle s’est dirigée vers la mise en scène après avoir assisté Julie Brochen au théâtre de l’Aquarium. Depuis 2007, elle a monté plusieurs pièces dans le cadre d’un partenariat avec la compagnie des Rêv’erbères : Shéhérazade de Jules Supervielle, A tous ceux qui de Noëlle Renaude, Un café pour deux de Régis De Martrin. En tant que comédienne, elle a travaillé avec Raphaëlle Dubois pour le spectacle Neruda et avec Grégoire Strecker pour Intérieur de Maurice Maeterlinck. Au CNSAD, elle a également mis en scène Une Belle Journée de Noëlle Renaude et travaillé en tant que comédienne sous la direction de Jean Damien Barbin, Caroline Marcadé, Yvo Mentens, Sylvain Lewitte et Denis Podalydès. Depuis novembre 2012, elle participe au programme de recherche SACRe en tant que doctorante. Dans ce cadre, en 2013, elle a monté Simon d’après Tête d’or de Paul Claudel et Détails de Lars Norèn.
Production : Compagnie Lyncéus-théâtre
Coproduction : La Passerelle - scène nationale de Saint-Brieuc, Théâtre National de Bretagne/Rennes
La compagnie Lyncéus-Théâtre a bénéficié de l’aide à la création de la Région Bretagne
Avec le Soutien de la Région Bretagne et du Jeune Théâtre National, de SACRe/PSL, et du CNSAD
Marguerite Duras fait de la scène et de la littérature en général le lieu d’une parole qui dit l’impossible toucher, l’impossible fusion. Elle raconte ici l’inaccessibilité de l’étreinte et l’inlassable quête de l’abandon de l’être dans l’amour.
L’homme, la femme, le tiers : trois figures perdues dans une chambre vide. Entre elles, un contrat : des nuits payées pour se tenir ensemble et tenter de réanimer la sensation enfuie du désir. Cette pièce raconte la douleur d’une histoire qui ne s’éteint pas, ni ne s’épuise, qui se reformule inlassablement, toujours en attente de disparaître, formulée depuis le bord de l’abîme, à la limite du précipice, et tournant autour du silence, du grand silence le guettant à la fois comme une issue et comme une catastrophe. Une parole au cœur de la crise.
La crise du désir ne serait-elle pas une crise du lien ? Une crise dans le rapport à l’autre ?
Ce spectacle de la compagnie Lynceus-Théâtre s’inscrit dans un cycle de recherches et de créations intitulé « La crise du désir – états de suspension, espaces d’incertitude ».
Le TNB de Rennes présente également cette pièce, dans le cadre du Festival Mettre en scène (novembre 2015).