Eperlecques
Lucien Fradin
Conception et interprétation : Lucien Fradin
Création lumière et régie : François Pavot
Dessins : Eve Bigontina
Regards extérieurs : Guy Alloucherie, Didier Cousin, Aurore Magnier, Capu Prioul
Voix : Catherine Fradin, Laurent Fradin et Sylvain Fradin
Crédit photo : Aloïs Lecerf
Spectacle en production déléguée accueilli par la Cie HVDZ
Lucien Fradin / Concepteur et acteur
Lucien Fradin, a étudié l’art dramatique au Conservatoire de Roubaix et en Master Arts de la scène à Lille 3. Il se forme aussi avec le chorégraphe Yves-�Noél Genod, avec Sylvie Baillon de la Cie de marionnettes Che Panses vertes, etc. Il a débuté la mise en scène dans un cadre étudiant où il a créé deux spectacles : « Au temps pour nous » (2011) et « Mamie est (re)venue » �spectacle déambulatoire- (2012). En 2015, il participe à la mise en scène collective de « Zyklon/Poppers » au sein du Collectif XXY dans lequel il était associé et régulièrement interprète. Depuis son « Pas-�à -�Pas », il est épaulé par la Cie HVDZ et Guy Alloucherie, qu’il accompagne à son tour lors des « Veillées ».
Compagnie Hendrick Van Der ZeeÂ
La CIE HVDZ, créé par Guy Alloucherie en 1997 est installée sur la Base 11/19 à  Loos-�en-�Gohelle, compagnons de Culture commune, Scène nationale du Bassin minier du Pas-�de-�Calais depuis des années. Guy Alloucherie et HVDZ ont développé un projet artistique et culturel depuis le territoire qui les entoure, les cités minières et ouvrières. Ils font coïncider « recherches artistiques, action culturelle et engagement militant ». Le travail sur les récits de vie, l’enfance et la mémoire ou la culture ouvrière sont autant de sujets qui nourrissent l’écriture et la parole de la compagnie.
Entre conférence et théâtre, récit scientifique et personnel, Lucien Fradin nous conte l’adolescence. Il se penche sur ce moment clé de notre existence en remontant le fil de sa (vraie) vie à Eperlecques, une petite bourgade de 3 500 âmes où il a grandi. Dans ce spectacle auto-fictif, le jeune homme nous ouvre son album de famille. Muni d’un rétroprojecteur, petites lunettes rondes et look de premier de la classe, il passe, avec beaucoup d’humour, de considérations sociologiques à des souvenirs beaucoup plus intimes : sa famille un peu bohème, la violence au collège, les débuts d’Internet, la découverte de son homosexualité. La difficulté, aussi, de l’assumer en milieu rural… Il décrypte ses émois avec une extrême simplicité, mais sans aucun simplisme.
Dans le cadre du iCi Festival (du 12 au 19 Février 2020)