Aux corps prochains

(sur une pensée
de Spinoza)
Denis Guénoun
Stanislas Roquette

Théâtre tarif plein : 15 €
tarif réduit : 9 €
tarif solidaire : 6 €
Théâtre Louis Guilloux 1h40
Distribution

Conception : Denis Guénoun et Stanislas Roquette

Mise en scène, écriture : Denis Guénoun

Interprétation : Alvie Bitemo, Marc Depond, Marie-Cécile Ouakil, Stanislas Roquette, Marc Veh

Vidéo : Charles Habib-Drouot

Chorégraphie, travail corporel : Chrystel Calvet

Scénographie : Anne Lezervant

Lumière : Geneviève Soubirou

Costumes : Gwladys Duthil

Conseiller artistique (vidéo) : Dominique Baumard

Son, coordination technique : Jérémie Quintin

Ecriture et travail des voix : Marc Depond

Administration : Alice Perot-Hodjis

Assistanat, collaboration artistique : Alexis Leprince

Biographie
Denis Guénoun / Stanislas Roquette
Denis Guénoun Né en 1946, à Oran, Denis Guénoun est agrégé et docteur en philosophie. Aujourd’hui, il est professeur de Littérature Française à l’Université de Paris-Sorbonne, Paris IV et visiting professor à l’université de Princeton, USA. Précédemment, il a été comédien, musicien, metteur en scène, fondateur et animateur de la compagnie L’Attroupement (1975-1982), puis du Grand Nuage de Magellan (1983-1990) et directeur (1986-1990) du Centre Dramatique National de Reims. Il a mis en scène Le Livre XI des Confessions d’Augustin# sous le titre Qu’est ce que le temps ?, spectacle présenté à La Passerelle en octobre 201. Dans le cadre du Centenaire de Jean-Louis Barrault, il conçoit et met en scène Artaud-Barrault présenté à La Passerelle en janvier 2013. Denis Guénoun est également directeur de la collection «Expériences philosophiques» aux Éditions des Solitaires Intempestifs, depuis janvier 2009, et de la collection «Théâtre et philosophie» aux Presses de l’Université Paris-Sorbonne, depuis 2010, et de la compagnie Artépo (théâtre, poésie, philosophie). Stanislas Roquette Né en 1984, titulaire d’une maîtrise de Sciences Politiques, Stanislas Roquette suit une formation de comédien à l’école de la Scène sur Saône (Lyon) puis au Conservatoire du 5ème arrondissement (Paris), ainsi que des cursus en danse contemporaine, improvisation et chant. Assistant à la mise en scène de François Berreur (Juste la fin du monde de J.-L.- Lagarce), il collabore aux mises en scène récentes de Denis Guénoun. Il poursuit la recherche pluridisciplinaire de danse-théâtre menée par Chrystel Calvet et le collectif «#Contrepied#». Il est l’interprète de Qu’est-ce que le temps? (Le Livre XI des Confessions d’Augustin), présenté à La Passerelle (oct. 2011) ainsi que de Artaud-Barrault, présenté à La Passerelle (janvier 2013), deux monologues mis en scène par D. Guénoun. Depuis 2009, il dirige, à l’Université de Princeton, Sciences-Po Paris et lors de séminaires d’entreprises, des ateliers de prise de parole en public et de pratique théâtrale. Il a mis en scène Les Lettres et le voyage, spectacle conçu autour du Voyage au bout de la nuit de Céline et des Lettres à un jeune poète de Rilke, mis en espace et dirigé plusieurs lectures-spectacles.
Coproduction/Mentions
Production : Artépo
Coproduction : La Passerelle, Scène nationale de Saint-Brieuc ; Théâtre National de Chaillot ; Théâtre National Populaire de Villeurbanne; Maison des Arts de Thonon-Evian.
Bar ouvert
Le bar est ouvert chaque soir de représentation à partir de 18h30, pendant les entractes et après les représentations : restauration légère et boissons vous y sont proposées.


En écho

Déplier une pensée de Spinoza pour la confronter à l’épreuve d’une scène de théâtre, tel est ici l’enjeu. On y découvre alors que le corps et l’esprit ne seraient pas si éloignés l’un de l’autre…
On trouve dans l’Éthique de Spinoza, une phrase devenue aujourd’hui fameuse : « Nul ne sait ce que peut un corps ». Si on s’y arrête un moment, cette phrase est vertigineuse. Ce que peut un corps, nous devrions le savoir avec précision : en raison des lois physiques qui régissent la matière ou des fonctions biologiques des organes dont la connaissance ne cesse de progresser. Cependant, quelque chose dans cette formulation nous saisit. Nous postulons que les possibilités d’un corps restent obscures et sommes convaincus que notre savoir ici demeure limité, provisoire. Cet étonnement est la source du spectacle : les acteurs-danseurs, sous l’œil d’une caméra qui les filme, explorent la pensée de Spinoza essentiellement par le langage du corps.
Après Artaud-Barrault, Qu’est-ce que le temps ? d’après Les Confessions de Saint Augustin et La Machine de l’homme, la nouvelle création conçue par Denis Guénoun et Stanislas Roquette explore à travers cette réflexion ce qu’il y a de plus mystérieux dans l’être humain et qui, paradoxalement, se présente en permanence sous nos yeux : l’ordinaire d’un corps, qui bouge et fait du bruit.

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mercredi 25 nov. 20:30