Un homme qui fume c’est plus sain
BAJOUR
tarif réduit : 9 € Théâtre Louis Guilloux 1H30
Une création de BAJOUR
Mise en scène : Leslie Bernard
Avec Leslie Bernard, Julien Derivaz, Matthias Jacquin, Victor Assié, Joaquim Pavy, Georges Slowick, Alexandre Virapin, Adèle Zouane
Collaboration artistique : Matthias Jacquin
Création lumière : Julia Riggs
Création sonore : Louis Katorze
Scénographie : Hector Manuel
Construction décor et régie générale : François Aupée
Après une longue formation de danseuse classique et contemporaine, elle commence le théâtre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Chalon-sur-Saône. Elle part ensuite deux ans à Paris où elle intègre les cours de Marc Ernotte au Conservatoire du VIIIe arrondissement. En 2012, elle rentre à l’École Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Bretagne. En 2014, elle joue dans JEUNESSE(S), un film de Matthias Jacquin et participe à l’écriture collective d’une adaptation de L’Éveil du Printemps qui se tournera à l’été 2019. Elle joue en 2015 dans Constellations d’Éric Lacascade. Avec Bajour, elle met en scène Un homme qui fume c’est plus sain, et co-met en scène avec Matthias Jacquin DÉPARTS. En 2017 elle joue dans Les Bas-fonds de Gorki mis en scène par Éric Lacascade et dans Une hache pour briser la mer gelée en nous, mis en scène par Grégoire Strecker.
Coproduction : Théâtre National de Bretagne
Soutien : Ville de Rennes
Ce spectacle bénéficie du soutien financier de Spectacle Vivant en Bretagne et de la SPEDIDAM.
L'accueil de ce spectacle bénéficie du dispositif de soutien à la diffusion « Avis de Tournées » porté par l’ODIA Normandie, la Région Pays de la Loire et Spectacle vivant en Bretagne.
En écho
Affreux, sales et méchants
Dans la fratrie choletaise (habitant Cholet) de huit enfants, comme dans d’autres familles, on s’est disputé, on a vibré pour la finale France-Brésil de 1998, chanté des chansons ringardes et fumé des cigarettes en cachette. A l’heure de se retrouver, la veille des funérailles du père, moqueries cruelles, réflexions cinglantes et petites méchancetés accompagnent la mémoire et les souvenirs. Les hiérarchies anciennes ont volé en éclats pour faire place à de nouvelles : ceux qui sont restés et ceux qui sont partis, ceux qui travaillent, sont en couple et ceux dont on ne sait rien.
Dans la droite lignée des Chiens de Navarre avec lesquels ils sont souvent comparés, les jeunes comédiens du collectif Bajour interprètent, sans jamais tomber dans le pathos, cette tribu cruelle, aux liens fraternels distendus.
Saignant, comme la vie.