Puissance 3
Le Denisyak
tarif réduit : 9 €
tarif solidaire : 6 € Théâtre Louis Guilloux
Inspirée par l'idée originale d'Aurore Jacob
Écriture en direct : Solenn Denis, Aurore Jacob et Julie Ménard (en alternance avec Sonia Ristic)
Avec : Erwan Daouphars et Vanessa Amaral
Création lumière & régie : Fabrice Barbotin
Régie : Nolwenn Annic
Régisseur vidéo : David Dours
Conseil scénographique : Yves Kuperberg
Solenn Denis : Comme on décide de rentrer dans les ordres, Solenn Denis a décidé de faire de sa vie des drames. Comédienne, metteuse en scène, bidouilleuse, et autrice de théâtre, corps/mots/photos/vidéos/ cadavres exquis/sons, tous les moyens sont bons pour raconter ses histoires. Publiée chez Lansman, lauréate de différentes bourses théâtrales, elle crée avec Erwan Daouphars LE DENISYAK afin de porter au plateau son écriture dont ils pressent ensemble tout le jus.
Aurore Jacob :
Après un Master de théâtre à la Sorbonne, Aurore Jacob troque la théorie pour le plateau et s’intéresse à la matière du mot et à l’espace de la langue pour interroger le regard et notre rapport au réel.
Elle a écrit une douzaine de pièces, dont certaines ont été publiées par Théâtre Ouvert, Lansman, les éditions Koinè et En Acte(s). Certaines sont traduites en anglais, mandarin, catalan, espagnol et tchèque. En 2010, Au bout du couloir à droite reçoit les “Encouragements de l’aide à la création du CnT et est traduit en mandarin en 2016. En 2014, ce texte est mis en espace par Olivia Grandville à Théâtre Ouvert pendant le festival FTO#1, puis il est repris aux Rencontres de la Chartreuses en juillet 2015.
En 2015, Aurore est acceptée en résidence à la Chartreuse-CNES pour ses nouveaux projets : Seuls les vivants peuvent mourir (mis en voix par Madeleine Louarn, festival FTO#2, finaliste du Grand Prix de littérature dramatique 2016) et Sur/exposition (mis en espace par Olivia Grandville à Théâtre Ouvert dans le cadre d’un atelier avec les étudiants du CNSAD en 2016 et lauréat de l’aide à la création du CNT).
Cette même année, le Ced-WB la reçoit en résidence à Mariemont, où elle écrit Le Sens de l’escargot (finaliste du prix Les Jardins d’Arlequin 2016). Heinz et Bretzel est lu à Prague lors du festival Snez tu zabu et est remarqué pour le prix d’écriture théâtrale jeunesse Catiminio 2017.
En 2018, elle devient pépinière de la compagnie du Soleil Bleu au sein de laquelle, en 2019, Anne-Laure Thumerel met en scène Souviens-toi des larmes de Colchides. Mais aussi, Sur/exposition est monté par Marceau Deschamps-Ségura au théâtre Mains d'OEuvres.
Julie Ménard :
Autrice, comédienne et metteuse en scène.
Sa première pièce Une Blessure trop près du soleil est éditée chez l’OEil du souffleur en 2005.
Lors d’une résidence d’écrivain avec le Conseil régional d’Île-de-France en 2012 elle écrit L’Envol en collaboration avec le compositeur Stefano Genovese, La pièce est mise en scène par Valérie Grail la saison suivante.
Elle fait partie du collectif lillois lacavale, qui mêle théâtre et cinéma documentaire, elle collabore à la mise en scène de leurs spectacles Les Choses en Face et Le Dernier Bus.
Elle est également membre du collectif Traverse, avec les auteurs : Adrien Cornaggia, Kévin Keiss, Riad Gahmi, Yann Verburgh et l’autrice Pauline Ribat, ils écrivent et mettent en scène Pavillon Noir pour le collectif Os’o joué en janvier 2020 au 104 à Paris et en tournée.
Sa pièce Jo & Léo est mise en scène par Chloé Simoneau et a tourné dans le Nord, cette saison, notamment au Vivat à Armentières.
Son texte Inoxydables, écrit en collaboration avec le compositeur Romain Tiriakian, mis en scène par Maëlle Poésy en novembre 2018 au Centre dramatique national de Dijon. Le spectacle est en tournée dans les lycées de la région durant deux saisons (environ 180 représentations). Il est également mis en scène par Maxime Mansion au TNP de Villeurbanne en mars dernier et est sélectionné pour le festival Impatience de cette fin d’année. Il reçoit les encouragements d’Artcena et est sélectionné par L’Institut français de Santiago du Chili pour les rencontres des dramaturgies contemporaines.
Elle écrit Vers où nos corps célestes pour Binome#8, d’après sa rencontre avec l’astrophysicienne Magali Deleuil. Le texte est publié dans un recueil collectif aux éditions Les Solitaires Intempestifs. Elle le met en scène à La Loge à Paris en février 2018.
Le festival en Actes lui commande un texte : Ouvreuse, mis en scène par Lucie Rébéré au TNP.
Le metteur en scène Thibault Rossigneux, met en scène sa pièce Les garçons ne pleurent pas au Festival de Caves, ensemble, ils écrivent un jeune public : Je suis vert créé en octobre aux Scènes du Jura.
Elle est l’autrice choisit par le département de la Seine-Saint-Denis et ses théâtres partenaires pour leur nouvelle commande d’un texte jeune public Glovie qui sera créé en janvier 2020 dans une mise en scène d’Aurélie Van Den Daele.
Elle est artiste associée au CDN de Vire et écrit à l’occasion d’une carte blanche avec Adrien Cornaggia Plus rien ne m’abîme, texte inspiré de leurs rencontres avec les habitant.e.s de Vire et présenté en mars au CDN.
Elle poursuit sa collaboration avec Maxime Mansion autour d’un texte jeune public Adamantine dans l’éclat du secret créé en décembre au TNP.
Julie, dirige régulièrement des ateliers d’écriture et de jeu au Centre national du cinéma, à la Bibliothèque nationale de France et à l’Université Bordeaux Montaigne.
Coproduction : La Passerelle, Scène nationale de Saint-Brieuc (Artiste Associé), le Glob Théâtre – Scène conventionnée d’intérêt national Art et création à Bordeaux et l'IDDAC - Institut Départemental de Développement Artistique et Culturel.
Crédit photo : Gwendal Le Flem
Les joies du direct
Vous souvenez-vous du plaisir enfantin à regarder un illustrateur esquisser un trait, puis deux, épaissir, allonger ? On devine, on suppose, avant de comprendre ce qui va être représenté. Retrouver cette émotion, c’est le défi que se lance Solenn Denis, avec les autrices Aurore Jacob et Julie Ménard : écrire en direct, à partir d’un scénario minuscule, une courte pièce de théâtre. De grands écrans restituent la page vierge qui se noircit peu à peu. Échauffement, vocalises, concentration… top départ ! Deux comédien·nes s’emparent des phrases tout juste écrites, visibles de manière concomitante par les spectateurs et les acteurs. L’habillage musical s’opère et sous vos yeux apparaît la magie du théâtre fabriqué sur l’instant. Entrez avec jubilation dans le laboratoire et laissez-vous surprendre par la créativité des uns et l’interprétation des autres.