La Double Inconstance

Marivaux / Philippe Calvario

Saison 2018/19 / Théâtre tarif plein : 15 €
tarif réduit : 9 €
tarif solidaire : 6 €
Théâtre Louis Guilloux
Distribution

Mise en scène : Philippe Calvario
Avec : Maud Forget, Guillaume Sentou, Sophie Tellier, Roger Contebardo/Philippe Calvario (en alternance), Luc-Emmanuel Betton, Alexiane Torrès
Scénographie : Alain Lagarde
Lumière : Bertrand Couderc
Costumes : Coline Ploquin
Son : Christian Chiappe et Guillaume Léglise

Biographie
Philipe Calvario

Philippe Calvario a suivi sa formation d’acteur au cours Florent, dans la classe de Valérie Nègre, Philippe Joiris et Isabelle Nanty. Il a alors intégré la classe libre. Il fonde sa compagnie en 1996 avec laquelle il produit et met en scène plus d’une trentaine de spectacles de théâtre et d’opéra.
Philippe Calvario a été le conseiller artistique de Patrice Chéreau pour Phèdre de Racine. Ils sélectionneront et liront ensemble des textes d’Hervé Guibert dans "Le Mausolée des Amants" (en tournée dans toute la France en passant par l’Odéon, Théâtre de l’Europe et l’Opéra Comique. Il a travaillé plusieurs fois pour le théâtre Nanterre-Amandiers : "Cymbeline" en 2000, spectacle qui se fera dans le cadre du Festival d’Automne à Paris, puis "Richard III" de Shakespeare avec Philippe Torreton dans le rôle titre (2005) puis "Electre" de Sophocle avec, entre autres, Jane Birkin (2006) et enfin "Parasites" de Mayenbourg.
Il entame une collaboration avec le théâtre des Bouffes du Nord avec "La Mouette" de Tchekhov (2002), qui se poursuivra avec "Roberto Zucco" de Bernard-Marie Koltès (2004) et "Grand et petit" de Botho Strauss (2005).
En 2010, il commence à travailler avec le théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet à Paris où il met en scène "Une visite inopportune" de Copi (avec notamment Michel Fau et Marianne James) et il va mettre en scène "Les larmes amères" de Petra Von Kant avec Amira Casar dans le rôle titre.
En 2004, il met en scène son premier opéra, "L’Amour des trois oranges" de Prokofiev pour le Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence, le Théâtre national du Luxembourg et le Teatro Real de Madrid, tout juste avant la création mondiale d’"Angels in America" de Küchner, musique de Peter Etvös (avec Barbara Hendricks, Julia Migenes …) pour le Théâtre du Châtelet. Il a mis en scène en 2008 "Belshazzar", un oratorio d’Handel à l’Opéra de Haale durant le Festival Handel. En 2009 il crée "Iphigénie en Tauride" de Gluck au Staatsoper d’ Hambourg avec un casting de renommé international (Toby Spence, Christopher Maltman, Krassimira Stoyanova)
Il a également mis en scène deux concerts pour Julia Migénès ("alter ego" et "les lieder" de Franz Schubert) , ainsi qu’une revue au casino de Paris avec Dita Von Teese. Il a monté deux productions au Théâtre du Rond Point ("Médée Kali" de Laurent Gaudé et "Les Visages et les Corps" de Patrice Chéreau).
Il a été associé 9 ans au Quartz de Brest dirigé par Jacques Blanc, trois ans à la Comédie de Reims dirigé alors par Emanuel Demarcy-Motta, 3 ans à la MCNN de Nevers, 3 ans au théâtre du Beauvaisis, il est actuellement associé à la Scène Nationale d’Albi dirigée par Martine Legrand. Toutes les pièces ont été représentées en Ile de France, en Province et en Europe entre 15 et 300 fois ( 279 dates de tournée pour être précis sur 5 saisons pour "le jeu de l’amour et du hasard" par exemple).

Coproduction/Mentions
Coproduction : Cie Saudade ; Happening ; scène nationale d’Albi, Théâtre Montansier (Versailles) ; La Passerelle, scène nationale de Saint-Brieuc
Bar ouvert
Le bar est ouvert chaque soir de représentation à partir de 18h30, pendant les entractes et après les représentations : restauration légère et boissons vous y sont proposées.


En écho

Après « Le jeu de l’amour et du hasard » de Marivaux présenté en 2010 qu’un critique avait qualifié d’ « intelligence faite théâtre ! », après « Les larmes amères de Petra Von Kant » créé à La Passerelle en 2011, on retrouve avec bonheur Philippe Calvario dans une nouvelle mise en scène de Marivaux. Le metteur en scène souhaite utiliser l’esthétisme du conte dans cette pièce, un conte plutôt sombre où l’enfance d’une jeune fille est littéralement dérobée sous nos yeux pour les beaux yeux d’un prince sans doute un peu capricieux qui meurt d’amour pour celle qui, au départ, ne l’aime pas. Il imagine l’action de la pièce se déroulant en une nuit et une journée de tous les possibles, un peu à l’image d’une nuit de la Saint-Jean où les esprits seraient de sortie et où les pactes d’amour s’envoleraient avec les feuilles des arbres.

Conseillé à partir de 15 ans

mardi 5 févr. 20:30