Gaugemancy

Ali Moini

Danse / Saison 2018/19 tarif plein : 15 €
tarif réduit : 9 €
tarif solidaire : 6 €
Théâtre Louis Guilloux 1H00
Distribution

Concept & Performance Ali Moini
Avec :  Emi Sri Hartati Combet, Clément Courgeon, Miguel Garcia Llorens, Chandra Grangean, Ali Moini
Instruments / Programmation Fred Rodrigues
Scénographie Ali Moini
Regard extérieur : Myrto Katsikis
Design Sonore : Pouya Ehsaei
Costumes Angèle Micaux
Lumière Stéfane Perraud
Régie technique Samson Milcent
Administration de production Yann Gibert

Biographie
Ali Moini

Ali Moini est né en 1974 à Shiraz (Iran). Il intègre à l’âge de 17 ans le Jeune Orchestre de Shiraz en parallèle avec sa formation en chant lyrique et composition musicale. En 1997, il commence des études intensives d’interprétation dramatique. Il est titulaire d’une Licence en représentation dramatique délivrée par la Soureh High Educational University de Téhéran. Il rejoint le « Mehr Theater Group » d’Amir Reza Koohestani en 2000 où il occupe des fonctions d’acteur et de compositeur musical. Il joue dans plusieurs de leurs créations dont "Dance On Glasses", pièce comptant plus de 80 représentations au Proche-Orient, Europe, Amérique Latine et Amérique du Nord. En 2008, il ébauche un premier solo "My Paradoxical Life". Cette ébauche sera finalisée en 2013 en collaboration avec le plasticien Fred Rodrigues, servant de base au projet "LIVES". Ali Moini s’installe en 2008 à Lisbonne où il intègre le Programme d’Études en Recherche et Création Chorégraphique du Forum Dança qu’il conclura en 2010. Durant ces deux années, il reçoit l'enseignement de chorégraphes internationaux tels que Deborah Hay, Emmanuelle Huynh, André Lepecki, Jeremy Nelson, João Fiadeiro, Julyen Hamilton, Lisa Nelson, Mark Tompkins, Meg Stuart, Loïc Touzé, ainsi que Vera Mantero pour laquelle il devient interprète. C’est au sein de ce programme qu’Ali chorégraphie le solo "My Paradoxical Knives" programmé plus de cinquante fois, à la Fondation Cartier, au festival Montpellier Danse, au Tanzquartier de Vienne, au Centre Pompidou Malaga, au théâtre National de Chaillot, au théâtre National de Bruxelles entre autres lieux…
En 2010, il s’installe en France et intègre le Master en danse et performance ESSAI au CNDC d’Angers. En 2012, il est invité par le festival Montpellier Danse à créer la pièce de groupe "IT SHOCKS ME BUT NOT YOU" dont un passage solo intitulé "TALKING IN/TO MYSELF" est présenté au Théâtre de la Cité Internationale dans le cadre du festival d’automne 2012. En 2013, "LIVES" sa collaboration avec le plasticien Fred Rodrigues est créée dans le cadre du programme New Settings de la Fondation d’Entreprise Hermès au Théâtre de la Cité Internationale. En 2014 et 2015, il est interprète pour Hooman Sharifi dans le spectacle "Every order eventually looses its terror". En 2016, Il est à nouveau invité au festival Montpellier Danse pour créer le solo "Man Anam Ke
Rostam Bovad Pahlavan" (présenté à La Passerelle en 2017). Au printemps 2017, il initie une période de recherche en Iran, aux USA et en Allemagne avec le soutien de l'Institut Français, de la Tanzhaus nrw Düsseldorf et de l'EMPAC dans le but de préparer "Gaugemancy" une pièce de groupe.

Coproduction/Mentions
Production : Selon l’Heure
Avec le soutien de la Fondation d’Entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings.
Coproduction : La Passerelle, scène nationale de Saint-Brieuc ; EMPAC New York ; La Place de la Dance CDCN Toulouse/Occitanie ; Charleroi Danse ; Le Manège, scène nationale de Reims ; Le Phare CCN du Havre Normandie.
Soutien : La Briqueterie CDC Val de Marne ; Institut Français dans le cadre des résidences Hors les Murs ; EMPAC New York ; Tanzhaus Dusseldorf ; le Centre National de la Danse.
Ali Moini est artiste associé à La Passerelle dans le cadre de Surface scénique contemporaine.
Bar ouvert
Le bar est ouvert chaque soir de représentation à partir de 18h30, pendant les entractes et après les représentations : restauration légère et boissons vous y sont proposées.


En écho

Après le fascinant solo « My paradoxical knives » où il  revisitait les danses sacrées des derviches en faisant graviter autour de lui des couteaux, Ali Moini est revenu à La Passerelle avec l’impressionnant  « Man anam ke rostam … » où dans un vêtement-machinerie qui actionnait un pantin métallique, il semblait dialoguer avec son double.
Le chorégraphe-danseur iranien revient avec, cette fois-ci une proposition pour quatre interprètes. Pour cette pièce de groupe,  il a observé des activités diverses liées à la Force et la Pression. Son champ de recherche est très large : « de la pratique des sourciers à celle du lutteur, dans la confection de pâtisserie ou de feutrage, incluant différents ingrédients, qu’ils soient sonores, charnels, ou autres…»  Ainsi, de la France à l’Iran, il a sélectionné des rituels, cérémonies, professions, activités sociales pour en révéler les éléments chorégraphiques.

Images de répétition :

mardi 2 oct. 20:30