dbddbb
Daniel Linehan
tarif réduit : 9 €
tarif solidaire : 6 € Théâtre Louis Guilloux
Concept, chorégraphie : Daniel Linehan
Danse, création : Marcus Baldemar, Anneleen Keppens, Liz Kinoshita, Daniel Linehan, Víctor Pérez Armero
Conseillère dramaturgique : Manon Santkin
Oeil extérieur : Michael Helland
Scénographie : 88888
Création lumière : Jan Fedinger
Création costumes : Frédérick Denis
Assistance création costumes : Charlotte Matterne
Coordination technique : Elke Verachtert
Technique plateau: Clive Mitchell/Hugh Roche Kelly
Daniel Linehan a travaillé comme danseur et chorégraphe à New York, avant de s’installer à Bruxelles en 2008 où il a suivi le Cycle de Recherche à P.A.R.T.S. En tant qu’interprète, Linehan a travaillé, entre autres, avec Miguel Gutierrez et Big Art Group. En 2007-2008, il fut aussi Artiste en Résidence au Movement Research. Dans son propre travail chorégraphique, Linehan cherche à obscurcir, en douceur, la frontière qui sépare la danse de tout le reste. Il aborde la création de performances du point de vue de l’amateur curieux, en testant les nombreuses interactions entre la danse et les formes de non-danse, à la recherche d’improbables conjonctions, juxtapositions et parallèles entre les textes, mouvements, images, chansons, vidéos et rythmes. A New York, il crée, avec une équipe de quatre danseurs, des performances basées sur le texte et la danse. Il a également collaboré avec Michael Helland sur de nombreux projets de duos. En 2007, il crée le solo Not About Everything qui, depuis sa première, a été joué dans plus de 50 théâtres du monde entier. Ses projets les plus récents sont Montage for Three (duo, 2009), Being Together Without any Voice (quartet, 2010), Zombie Aporia (trio, 2011), Gaze is a Gap is a Ghost (trio, 2012) ainsi que The Karaoke Dialogues (septet, 2014). Il travaille également sur des projets plus particuliers, comme le livre A no can make space (2013) ou Vita Activa, un atelier autour des fonctions de temps et de travail. En 2015 il a créé la pièce Un Sacre du Printemps avec 13 diplômés de PARTS et 2 pianistes ainsi que dbddbb, une chorégraphie pour laquelle il a créé un langage inventé. Pour la saison 2016-2017, il concocte une pièce pour 4 danseurs, Flood (titre de travail) dont la première aura lieu le 24 février 2017 au deSingel, à Anvers. Avec cette nouvelle création, il mettra à l’honneur les processus d’apparition et de disparition en s’interrogeant sur l’obsolescence et son influence sur notre façon d’envisager le monde qui nous entoure. De 2012 à 2014, Daniel Linehan a été Artiste Associé au deSingel Internationale Kunstencampus (Anvers, BE) et New Wave Associate au Sadler’s Wells (Londres, UK). Depuis 2013, il est Artiste-en- Résidence à l’Opéra de Lille (FR). Depuis 2015, Daniel Linehan développe ses projets au sein de sa propre organisation, Hiatus.
Production déléguée : Caravan Production (Bruxelles, BE)
Distribution internationale : Damien Valette (Paris, FR)
Coproduction : Opéra de Lille (FR), Théâtre de la Ville-Paris (FR), Les Spectacles vivants – Centre Pompidou, deSingel Campus des Arts International (Anvers, BE), Festival de Danse – Cannes (FR)
Daniel Linehan/Hiatus est Artiste-en-Résidence à l'Opéra de Lille depuis 2013
Avec le soutien des Autorités flamandes
En écho
Créée pour cinq « danseurs-marcheurs-chanteurs », cette pièce joue du non-sens et détourne la marche collective, le pas cadencé. La marche des danseurs varie : incantations rituelles, exercice militaire , soirée dansante…. La chorégraphie va abandonner l’uniformité utilisant le battement court et régulier de la marche comme toile de fond pour une chorégraphie complexe, en perpétuel cheminement. Un cheminement qui se saisit aussi de la dimension rythmique de la scansion des slogans, remplacés ici par des poèmes dadaïstes, pour parvenir à un paysage sonore polyrythmique produit en live sur scène. Le titre, presque imprononçable– dbddbb –, suffit à donner un aperçu de l’univers de recherche du jeune chorégraphe américain Daniel Linehan (dont on avait vu le surprenant Zombie Aporia pendant Art Rock 2012) : il est ludique, amusé et soucieux de questionner les perceptions des spectateurs.