Conjurer la peur

Gaëlle Bourges

Danse / Saison 2017/18 tarif plein : 15 €
tarif réduit : 9 €
tarif solidaire : 6 €
Théâtre Louis Guilloux 1h15
Distribution

Conception : Gaëlle Bourges

Création musicale : Stéphane Monteiro alias XTRONIK, avec la complicité d’Erwan Keravec

Musique : utilisation de l’oeuvre « DAYDREAMING » de Thomas Edward Yorke, Colin Charles Greenwood, Jonathan Greenwood, Edward John O’Brien et Philip James Selway

Réalisation des costumes : Marianne Chargois

Création lumière : Abigail Fowler

Danse de et par : Matthias Bardoula, Gaëlle Bourges, Agnès Butet, Marianne Chargois, Camille Gerbeau, Guillaume Marie, Phlaurian Pettier, Alice Roland et Marco Villari

Biographie
Gaëlle Bourges
Après des études de lettres modernes puis d’anglais et de nombreuses années de danse classique, modern’ jazz, claquettes et contemporaine, Gaëlle Bourges crée plusieurs structures de travail (compagnie du K, Groupe Raoul Batz) pour signer ses premiers travaux. En 2005 elle co-fonde, avec deux amies rencontrées à l’université Paris VIII, l’association Os, qui soutient toutes ses pièces depuis. Le triptyque Vider Vénus, composé de Je baise les yeux, La belle indifférence et Le verrou (figure de fantaisie attribuée à tort à Fragonard) prolonge un travail de dissection du regard sur l’histoire des représentations dans les beaux-arts déjà entamé avec le Groupe Raoul Batz, et largement nourri entre 2006 et 2009 par un emploi de stripteaseuse au sein d’un théâtre érotique. Suivent encore En découdre (un rêve grec), Un beau raté, 59, A mon seul désir (programmé au festival d’Avignon 2015), Lascaux, Front contre Front, Vers 1836, Incidence 1327, Revoir Lascaux, Le bain… Gaëlle Bourges a également suivi une formation en commedia dell’arte, clown et art dramatique, a enseigné la comédie musicale et le théâtre, travaillé en tant que régisseuse plateau ou encore comme chanteuse dans différentes formations plus ou moins abouties. Elle est diplômée de l’université Paris VIII « Arts du spectacle - mention danse » (2001) ; en « Education somatique par le mouvement » - Ecole de Body-Mind Centering (2005) ; et intervient sur des questions théoriques en danse de façon ponctuelle.
Coproduction/Mentions
Production déléguée : association Os

Avec le soutien de la Fondation d'entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings.

Co-production Résidence de création, artiste associée : Centre chorégraphique national de Tours / Direction Thomas Lebrun ; L’échangeur - CDC Hauts-de-France ; centre chorégraphique national de Caen en Normandie, dans le cadre de l’accueil-studio/Ministère de la Culture et de la Communication ; TAP (Théâtre et Auditorium de Poitiers) – Scène Nationale ; le Théâtre de la Ville de Paris ; Le Vivat, scène conventionnée d’Armentières ; La Ménagerie de Verre ; la Fabrik Potsdam et le CDC d’Uzès dans le cadre du dispositif « Étape danse ».

Avec le soutien de la DRAC Île-de-France au titre de l’aide à la structuration, CHORÈGE /Relais Culturel Régional du Pays de Falaise avec un accueil en résidence, Espaces Pluriels - Scène conventionnée danse-théâtre de Pau dans le cadre d’une résidence technique ; Arcadi Île-de-France.

Avec l’aimable autorisation des Éditions du Seuil pour l’exploitation du titre Conjurer la peur – tous droits réservés.
Bar ouvert
Le bar est ouvert chaque soir de représentation à partir de 18h30, pendant les entractes et après les représentations : restauration légère et boissons vous y sont proposées.


En écho

Gaëlle Bourges poursuit sa mise en danse éclairante de l’histoire de l’art. Après le 15e siècle [« A mon seul désir » présenté à La Passerelle en janvier 2017], elle lorgne sur le Trecento avec la fresque Du bon et du mauvais gouvernement, peinte par Lorenzetti en 1338 dans le palais communal de Sienne. Il s’agit, paraît-il, d’un véritable programme politique sous forme d’allégories, et qui montre une urgence : si l’on veut maintenir la paix dans la république siennoise, il faut résister à la tyrannie qui menace, éteindre le brasier de la guerre qui rôde, et stimuler l’art de bien vivre ensemble.

La chorégraphe réanime les images anciennes de cette fresque, en entrant physiquement dans les attitudes des figures représentées. Les neuf interprètes reconstituent les allégories et les scènes urbaines ou champêtres, censées représenter les répercussions de la politique sur les citoyens. Les corps accompagnent le discours, et par leur rythme même stimulent projections imaginaires et réflexions sur le pouvoir.

http://www.gaellebourges.com/

  • Atelier danse Mercredi 18 avril 19h30/21h30

mardi 17 avril 20:30