A mon seul désir

Gaëlle Bourges

Danse tarif plein : 15 €
tarif réduit : 9 €
tarif solidaire : 6 €
Théâtre Louis Guilloux 55 min.
Distribution

Conception et récit : Gaëlle Bourges

Avec : Gaëlle Bourges, Agnès Butet, Marianne Chargois et Alice Roland
et la participation de 35 volontaires pour le bestiaire final

Danse : Carla Bottiglieri, Gaëlle Bourges, Agnès Butet et Alice Roland

Création musique : XTRONIK et Erwan Keravec

Création lumière : Abigail Fowler et Ludovic Rivière

Création costume : Cédrick Debeuf, assisté de Louise Duroure

Masques : Krista Argale

Retouche masques lapin : Corinne Blis

Régie son, Régie générale : Stéphane Monteiro

Administration/Production/Diffusion : Raphaël Saubole

Remerciements à Carla Bottiglieri et Chrystel Zingiro.

Biographie
Gaëlle Bourges-Carla Bottiglieri-Agnès Butet-Cédrick Debeuf -Abigail Fowler-Erwan Keravec-Alice Roland
Gaëlle Bourges Après des études de lettres modernes, Gaëlle Bourges signe et/ou cosigne des pièces de danse (Compagnie du K, Groupe Raoul Batz, aujourd’hui association Os). Entre 2000 et 2005, la série de performances Homothétie 949 ou les contours progressifs de l’index 10, du Groupe Raoul Batz, était une étude sur le corollaire entre l’invention de la perspective centrale, l’anatomie, la naissance de la scène dite à l’italienne, les automates, et le cogito de Descartes. Le travail de dissection du regard était lancé, continuant aujourd’hui d’engendrer des pièces, accompagné par de fidèles compagnons: le triptyque Vider Vénus, constitué de Je baise les yeux (Les Antipodes/Le Quartz, Brest, 2009), La belle indifférence (Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, 2010) et Le verrou (figure de fantaisie attribuée à tort à Fragonard) (Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, 2013) ; En découdre (un rêve grec) (Emmetrop, Bourges, 2012) ; Un beau raté (festival 360, Montreuil, 2013) ; 59 (Tanzhaus, Düsseldorf, 2014) d’après des archives de l’industrie textile à Roubaix - projet européen « Recording Fields » ; A mon seul désir (festival « Les Inaccoutumés », Ménagerie de Verre, Paris, 2014 ; festival d’Avignon, juillet 2015) ; Lascaux (festival « Les Inaccoutumés », Ménagerie de Verre, Paris, décembre 2015). Elle travaille actuellement sur sa prochaine pièce, Conjurer la peur. Elle intervient par ailleurs sur des questions théoriques en danse de façon ponctuelle, est diplômée en Arts du Spectacle mention danse - Université Paris VIII, et en « Education somatique par le mouvement » - Ecole de Body-Mind Centering. Elle a été également régisseuse plateau à la BNF, a travaillé dans un théâtre érotique pendant deux ans et demi et chanté dans plusieurs formations (comédie musicale pour enfants, groupe glam’pop, etc). Carla Bottiglieri Elle se forme à la danse classique et contemporaine en Italie, et vit en France depuis 1998. Elle étudie différentes techniques corporelles et vocales, et entreprend en 2003 la formation en Body-Mind Centering, dont elle obtient le certificat d’Educateur au développement moteur du nourrisson, et le diplôme de praticien de BMC®. Danseuse auprès de chorégraphes et metteurs en scène européens (Lucia Latour, Michele Di Stefano, Claudia Castellucci, Kinkaleri, Jools Gilson-Ellis), elle assiste aussi régulièrement des processus de création en danse et théâtre. Sa première pièce chorégraphique, Ortensia-3 Etudes, a été lauréate du projet Terrains Fertiles 2005/Programme d’accompagnement à la création chorégraphique. Elle prépare actuellement un doctorat à l’Université Paris VIII - Département Danse sur les méthodes somatiques et leur impact dans le monde du soin. Agnès Butet Elle danse depuis l’enfance. Elle décide à dix huit ans de se former aux approches contemporaines de la danse. Elle diversifie les techniques et découvre tôt un goût pour l’improvisation et l’analyse du mouvement. Depuis le début des années 90, influencée par ses diverses rencontres, issues notamment des arts plastiques et de la musique, elle développe une approche alternative et transversale du geste et de la création. Elle travaille et performe avec différents collectifs d’artistes, participe souvent à des travaux de collaboration, et crée des formes personnelles. Elle signe et co-signe quelques soli et un ensemble de travaux de groupes, principalement produits dans le champ de la performance (chorégraphique et plasticienne). Depuis fin 2014, elle est soutenue par la Galerie Arnaud Lefèbvre à Paris. Elle rencontre aussi Gaëlle Bourges à l’université et s’intéresse avec assiduité à son travail avant d’intégrer ses créations : A mon seul désir, puis 59. Formée par ailleurs à l’enseignement de la danse, elle développe un travail de transmission depuis 1994 et mène régulièrement des actions artistiques et culturelles. Diplômée en « Arts du spectacle - mention danse » (Paris VIII, 2001), elle est aussi titulaire du Diplôme d’Etat d’enseignement de la danse contemporaine (RIDC, 1994) et du Diplôme Universitaire « Techniques du corps et monde du soin » (Paris VIII, 2012). Cédrick Debeuf Il étudie les techniques de haute couture au lycée Choiseul à Tours de 1994 à 1997, et obtient son Diplôme des Métiers d’Art option costumier/réalisateur avec mention en 1999. Il intègre successivement les équipes de l’atelier Mantille et Sombrero, puis Caraco; il travaille actuellement à l’atelier Bas et Hauts en tant que chef d’atelier, en exerçant parallèlement en free lance. Il travaille notamment en étroite collaboration avec Guillaume Marie depuis plusieurs années (Nancy, AsfixiA, Edging…). Il a également travaillé pour Gisèle Vienne (Eternelle Idole) et Olivier Dubois (Faune(s)). Il construit son style avec une ligne de conduite alliant les exigences de la haute couture et des conceptions plus pluridisciplinaires, en respectant les contraintes du spectacle vivant. Abigail Fowler Elle s’est formée à l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts d'Angers en Architecture d'Intérieur puis en Communication. Durant ses études, elle collabore avec des danseurs du CNDC d'Angers en tant que plasticienne. Elle décide ensuite de se former à l'éclairage scénique auprès d’éclairagistes tels que George Portelli et Caty Olive. Une fois diplômée (DNSEP), elle commence à travailler en tant que régisseuse lumière pour David Wampach, Eléonore Didier, Fanny de Chaillé, Fred Deslias, Gaëlle Bourges, Philippe Quesne, Erika Zueneli, François Chaignaud, etc. Entre 2009 et 2013, elle est régisseuse d'accueil à la Ménagerie de Verre pour les festivals « Les Inaccoutumés » et « Etrange Cargo ». Elle collabore également en tant qu’éclairagiste sur des pièces de théâtre contemporain ou de danse avec Gaëlle Bourges (Le verrou (figure de fantaisie attribuée à tort à Fragonard), Un beau raté, 59), Mickaël Phelippeau, Vincent Thomasset, Christophe Ives & Cédric Andrieux, Eléonore Didier, Eric Sadin, Johann Maheut, Madeleine Fournier & Jonas Chéreau, Mylène Benoît, Danya Hammoud, etc. Erwan Keravec Il est un sonneur de cornemuse écossaise au parcours éclectique. Du couple traditionnel avec Guénolé Keravec à l’improvisation libre avec Beñat Achiary, Jean-Luc Cappozzo, l’Arfi et Camel Zékri, il compose, joue, improvise pour la danse contemporaine de Boris Charmatz, Daniel Linehan, Gaëlle Bourges, Cécile Borne, Mickaël Phelippeau, Emmanuelle Huynh… Il est dédicataire d’oeuvres de Bernard Cavanna, Philippe Leroux, François Rossé, Benjamin de la Fuente, et Susumu Yoshida; il a aussi créé avec Sébastien Béranger, Xavier Garcia, Zad Moultaka. Il travaille sur un programme cornemuse/voix avec Oscar Bianchi, Oscar Strasnoy. Il mène Urban Pipes, projet présentant son travail d’improvisateur et de compositeur, mêlant solo et duo avec Beñat Achiary, Guénolé Keravec, Alain Mahé. Musicien, performer électro et ingénieur du son, Stéphane Monteiro a.k.a XTRONIK construit une électronique dense oscillant entre electronica et textures digitales. Percussions noisy et bleep sifflants se bousculent dans un univers où fragmentation et défragmentation se combinent savamment pour créer des ambiances industrielles ponctuées de mélodies digitales. Ses diverses expériences sonores l’ont souvent amené à collaborer avec des vidéastes, plasticiens, graphistes, artistes peintres, chorégraphes, ou encore metteurs en scène de théâtre. Il est également membre actif et l’un des fondateurs du collectif POS-K.com, et très fréquemment régisseur son et régisseur général pour Os. Alice Roland Après des études de lettres modernes et d’anglais à l’Université Paris 7, Alice Roland danse, écrit et parfois traduit. Elle prend part à plusieurs spectacles de Gaëlle Bourges : les trois pièces du triptyque Vider Vénus - Je baise les yeux (qu'elle a coécrit), La belle indifférence et Le verrou (figure de fantaisie attribuée à tort à Fragonard), ainsi qu’A mon seul désir. De 2007 à 2009, elle danse également dans les parcours chorégraphiques du projet Peripatein d’Armelle Devigon, dans les Phénomènes dansés d’Agnès Butet et dans un théâtre érotique. Elle apparaît depuis 2007 dans divers spectacles de Philippe Decouflé : Coeurs Croisés, Octopus, Marcel Duchamp mis à nu par sa célibataire même et Contact. En 2014, elle publie À l'OEil Nu aux éditions P.O.L, recueil de témoignages fictifs de strip-teaseuses, qu'on peut entendre (pour partie) dans À l'OEil Nu, À voix haute, lecture à deux voix composée avec Gaspard Delanoë.
Coproduction/Mentions
Production déléguée : Os
Coproduction : Accueils-studio : Ballet du Nord/ CCN de Roubaix Nord-Pas de Calais/direction Olivier Dubois ; CCN de Tours/direction Thomas Lebrun ; Festival Rayons Frais/Tours.
Avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication/DRAC Île-de-France au titre de l’aide au projet ; de l’ADAMI, société des artistes - interprètes ; du Vivat, scène conventionnée d’Armentières dans le cadre de sa politique de résidences ; de la Ménagerie de Verre dans le cadre de Studiolab ; de La Briqueterie-CDC du Val de Marne pour le prêt de studio ; de La Halle aux Cuirs/La Villette pour un accueil en résidence.


Bar ouvert
Le bar est ouvert chaque soir de représentation à partir de 18h30, pendant les entractes et après les représentations : restauration légère et boissons vous y sont proposées.


En écho

A mon seul désir convoque les six panneaux de la série de tapisseries connue sous le nom de « La Dame à la licorne », qui présente une jeune fille et une licorne entourées d’animaux et de fleurs – vraisemblablement une allégorie des cinq sens augmentée d’un sixième, resté assez mystérieux. Mais les licornes sont aussi réputées terriblement sauvages, ne se laissant approcher que par de jeunes vierges. Gaëlle Bourges insiste donc plutôt sur un des points centraux de l’histoire de l’art européen : la représentation de la virginité des femmes, ou de leur non virginité puisque, Vierge Marie oblige, il y a au cours des siècles comme une oscillation entre déflorations et non déflorations, ce qui revient finalement au même : on n’est jamais tranquille.

Allégorie du désir charnel, représentation de la virginité et bestiaire foisonnant, inspirent à Gaëlle Bourges une chorégraphie facétieuse et sensuelle, commentée par un texte tout en humour et légèreté.

 

 

jeudi 19 janv. 20:30